Durant tous ces mois, j’ai marché le long de la Corniche.
Inlassablement.
Je marchais et je la regardais vivre.
Je marchais et quelque chose d’elle m’appelait.
Elle l’écume.
Son blanc, ses fracas, ses jets, ses repos.
Aphrodite était là, celle partie.
J’ai vu la danse des amours. Ces gestes, ces caresses, ces étreintes.
J’ai écouté le chant des amours. Ces murmures, ces cris, ces soupirs.
J’ai ressenti la chair des amours. Ces approches, ces accroches, ces petites morts.
J’ai vu la danse des amours et j’ai dansé l’amour en marchant le long d’elle, pour toujours la retenir tant elle m’échappait.
Et nos mouvements, nos étreintes, nos confidences,
Parce que vie est,
Ont laissé pour toute trace
Apaisée
Le souvenir vague de nos visages sur le sable-passé.




















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